Est-ce que Waze parle ?

Parmi les applications les plus célèbres dans le monde, Waze est une opération assez originale. La communauté des utilisateurs, et surtout des bénévoles, est au cœur du service de navigation. Allez dans les coulisses d’une application née d’un ras-le-bol pour devenir un must pour smartphones.

L’application Waze

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Si on vous dit Waze, il ne vous faudra pas plus de deux secondes pour comprendre de quoi nous parlons. C’est la force de la notoriété des applications mobiles les plus célèbres et le service d’aide à la navigation fait maintenant partie de cette boîte « must-have » sur le smartphone, il serait tenté de dire comment Facebook, Instagram, Google Maps et d’autres Netflix ou WhatsApp. Ceux qui se dépêchent d’installer sur un nouvel appareil.

Une idée qui a émergé d’un ras-le-bol

En 2008, Waze a été lancé tous les mois plus de 140 millions d’utilisateurs dans quelque 185 pays à travers le monde, dont la France seule, où le service est arrivé un an plus tard. Beaucoup de gens comptent maintenant sur leur smartphone et une simple application « GPS social » conçue en Israël pour trouver leur chemin. Un succès basé sur une idée dès le départ : la collaboration.

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Parce que c’était à l’origine un utilisateur Ras-le-Bol – d’Ehud Shabtai, plus précisément l’un des co-fondateurs – qui a donné naissance à Waze. Il a décidé de pirater son GPS pour ajouter les itinéraires manquants à son itinéraire. Le résultat a été le GPS communautaire, où tout le monde pouvait y aller à partir de ses informations pour obtenir le moyen le plus rapide et le plus pratique basé sur des données de positionnement par satellite open source.

« Tout ce que fait Waze est basé sur la collaboration. La communauté est le cœur et l’âme de Waze », résume Frandroid Hila Roth, chef des communautés au sein de l’entreprise. La jeune Israélienne dirige un groupe de 50 personnes dans quatre bureaux à travers le monde (Tel Aviv/Israël, Manille, Philippines, Kiev/Ukraine, Sao Paulo, Brésil). Mais ils ne sont pas les seuls à diriger le service : « Nous travaillons avec notre communauté, ce qui signifie que des dizaines de milliers de bénévoles sont derrière ce service pour nous aider à améliorer Waze ».

Arrivée il y a sept ans, Hila Roth avait pour mission de créer la communauté Waze afin d’ajouter une dimension différente aux alertes et instructions de circulation initiales. À cette époque, il n’y avait essentiellement que des éditeurs de cartes, mais aucune aide réelle sur le site pour comprendre les problèmes et, surtout, faire des mises à jour plus rapides navigation classique.

« Les vrais gens » dans les rues de Waze

« Les gens ne remarquent pas nécessairement quand ils ouvrent l’application, mais il y a de vraies personnes derrière elle qui se permettent volontairement d’utiliser Waze », dit Hila Roth. « Ils les testent, les traduisent pour répondre aux normes locales, examinent les informations routières et établissent des partenariats. Et ces bénévoles le font pour le bien de la communauté.

Son équipe gère désormais des bénévoles dans le monde entier dans cinq domaines :

• Éditeurs de carte
• Testeur bêta
• Localisateur (pour adapter les informations à la France)
• Partenaires (gouvernements, autorités locales, mairies, organisations, etc.)
• Communauté de covoiturage (service de covoiturage en Israël, au Mexique, au Brésil et aux États-Unis)

Au total, Waze s’appuie sur un demi-million d’éditeurs de cartes qui forment la base du service en aidant à cartographier Waze. Vous effectuez plus de 53 millions de corrections cartographiques chaque mois. Et les équipes de Hila Roth, qui ont également des bureaux dans différents pays, dont la France, devront traiter plusieurs rapports qui seront présentés dès que chacun d’entre nous ajoutera un point sur la marche à suivre pour signaler un accident, un changement, un contrôle… En plus des bénévoles, chaque utilisateur apporte sa pierre au bâtiment Waze pour le rendre plus fonctionnel. Et plus d’un millier de bénévoles travaillent à la traduction des nouvelles fonctions dans 56 langues différentes.

« Le profil des volontaires est assez similaire dans tous les pays du monde. Il s’agit généralement de personnes qui font du bénévolat dans d’autres domaines. Lorsqu’on leur demande, nous constatons qu’ils se soucient les uns des autres et veulent la meilleure expérience possible pour tous les services qu’ils utilisent », explique Hila Roth. Ces bénévoles partagent même du temps pour des réunions et des échanges Waze équipes, échanger des forums et se rencontrer dans la vraie vie.

La France est la plus grande communauté européenne de Waze. Près de 30 000 personnes, dont 3 600 éditeurs de cartes, participent activement et travaillent sur une base volontaire pour améliorer le service dans le pays. Certains affinent la cartographie en ajoutant ou en renommant des routes et des routes, indiquant de nouveaux ronds-points ou entrées routières. La majorité des bêta-testeurs traversent les routes pour vérifier que les informations de Waze sont correctes lorsque d’autres (aligneurs de piste) vérifient que les données relatives à la législation française et aux habitudes des conducteurs.

Le rôle clé de la communauté dans l’ajout de fonctionnalités

Toutefois, les bénévoles ne sont pas seulement responsables de l’affinage et de l’examen de la demande. Vous êtes beaucoup plus impliqué dans l’opération de Waze. Au point de jouer parfois un rôle central. « Beaucoup de Les fonctions n’auraient pas été possibles sans elles. Ils jouent un rôle clé dans tout ce que nous commençons, pas seulement pour nous aider à nous mettre en place », explique le chef de la communauté. Tous les commentaires des bénévoles font l’objet d’un suivi attentif et leurs propositions sont prises très au sérieux.

La municipalité a donc guidé les voies qui apparaissent maintenant sur les cartes à l’écran, en tenant compte des péages, afin de calculer le coût de son itinéraire et de choisir en conséquence. L’information a été ajoutée par les bénévoles eux-mêmes, souligne Waze, et donc adapté à la configuration de chaque route, chaque pays.

En France, ils ont permis de prendre en compte la fameuse vignette Crit’Air pour la navigation, qui indique la classe environnementale d’un véhicule et lui permet de conduire ou non certains jours critiques. Une spécificité française, qui est incluse dans l’information que Waze fournit aux utilisateurs : « Cela n’aurait pas surgi sans les bénévoles. De cette façon, nous savons ce qui est nécessaire dans chaque pays et ce qu’ils veulent ajouter dans le monde entier », explique Hila Roth. Elle admet que sans les milliers de bénévoles qui croisent et cartographient, Waze ne pourrait pas se permettre un tel travail titanesque pour enrichir l’offre.

« Waze m’a dit… »

Mais ne pensez pas que Waze ne compte que sur ses bénévoles qui retournent le service et mettent le pouce dans « Nous avons aussi de nouvelles fonctionnalités que nos chefs de produits apportent, et parfois cela correspond à la vision des utilisateurs », explique Hila Roth, rappelant que Waze sera impliqué dans le lancement du marché a commencé à partir de zéro et sans l’existence d’une communauté. Utilisateurs et idées de produits. Nous leur parlons, ils donnent leur opinion », ajoute-t-elle. Les ingénieurs sont également sur impliqué dans le processus pour intégrer tout de manière transparente dans l’application.

Waze est « unique » et souligne l’importance d’ « écouter les bénévoles, de partager la mission de Waze avec eux et de comprendre ce qu’ils veulent dans le produit ». « Il est rare qu’une telle entreprise mondiale ait ce genre de relation directe avec ses utilisateurs et ses contributeurs », a déclaré le 30e anniversaire. Et comme une perception unique de Waze parmi ses utilisateurs, Hila Roth le ressent tous les jours : « Waze me dit souvent en tant que personne : « Waze m’a dit de le faire… », « Waze pense que la route là-bas est meilleure… » Cela nous indique à quel point l’application est importante.

« L’application pour tout le monde, une partie de la vie »

Si nous demandons à Waze quels sont les vrais concurrents, aucun nom n’est cité. Et ce n’est pas par respect ou par trop d’humilité. Le modèle est très différent des autres. Waze a été fondée par Google en 2013 pour près d’un milliard de dollars et n’a pas disparu en faveur de Google Maps, qui a été enrichi avec les capacités de son nouveau venu.

« Nous ne la voyons pas comme une concurrente », dit Hila Roth. « Nous sommes très différents. Notre promotion se concentre sur le conducteur et la meilleure expérience de conduite que nous pouvons lui apporter. Google Maps a quelque chose pour tout le monde, que vous soyez à la marche, à vélo ou à la conduite, à la recherche d’un restaurant ou d’un endroit. Quelqu’un qui ne conduit pas n’utilisera pas Waze, mais Google Maps pour aller quelque part. « Les deux sociétés restent indépendantes dans leurs opérations.

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Chez Waze, nous sommes fiers de devenir un partenaire de premier plan dans la navigation utilisateur, mais sans lui à ajouter. « Nous ne sommes pas particulièrement pressé d’être si bien connus. Lorsque Google voulait nous acheter, nous étions déjà connus en Israël », se souvient-elle. « Nous sommes fiers de ce que nous faisons et n’avons pas besoin d’expliquer l’entreprise parce que tout le monde les connaît. Partout où je vais partout dans le monde, les gens veulent vous parler de Waze quand ils savent que vous travaillez dessus, ont des conseils. « C’est aussi l’Esprit Waze. Une application mobile qui est devenue « un peu de tout le monde, une partie de la vie ». Au point que certains bénévoles se sont rencontrés dans la vraie vie et même se sont mariés. Une communauté qui a trouvé son chemin parfait.